Immobilier : Bilan de l’année 2022

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Immobilier : Bilan de l\u0092ann\u00e9e 2022

Durant l’année 2022, le marché immobilier a été impacté par plusieurs facteurs notamment économiques. En effet, le marché a été perturbé par un contexte inflationniste depuis début 2022, ce qui a engendré une hausse des taux de crédit. Les taux de crédit étant très bas ses dernières années, cela a impacté fortement le marché de l’immobilier. La crise sanitaire a également eu pour effet d’augmenter la demande de maison ancienne et celle des appartements ayant un extérieur. Cette fin d’année a été également dure pour nos acheteurs car beaucoup se sont vu refuser leur crédit immobilier en raison du taux d’usure.

Malgré ces événements, le nombre de transactions est de 1 133 000 en France, moins qu’en 2021 qui était une année record, l’année 2022 est tout de même la deuxième meilleure année en termes de transaction immobilière. En effet, l’année 2021 a été appelée « l’année de tous les records », après de nombreux confinements qui ont bloqué certaines ventes, il y avait eu un regain du marché de l’immobilier.

Nous avons tout de même constaté une baisse du prix au m² médian sur Paris en 2022 de -1 % comparé à 2021. Le prix au m² médian est affiché à 10 590 €, on constate tout de même certaines disparités entre arrondissement qui ont certains stagné, d’autre baissé ou encore augmenté leurs prix au m² .

On constate également cette baisse par le montant moyen d’acquisition de 517 756 € en moyenne à Paris, une baisse de -0,9 % avec des superficies plus élevé donc qu’en 2021. La superficie moyenne de bien acheté en 2021 était de 45,5 m² contre 50 m² en 2022.

Le financement par emprunt est lui plus élevé par rapport à 2021 de 4,5 %, on enregistre sur Paris, 74,6 % des acheteurs ont acheté leur bien par un financement par emprunt à Paris. La loi climat et résilience a également eu un impact sur l’achat d’un bien en France, on constate que les acheteurs sont plus sensibles à regarder la classe énergétique du bien avant d’acheter.

Par ailleurs, 9 clients sur 10 regardent le diagnostique de performance énergétique et les biens les plus vendus en 2022 sont de catégorie D. Concernant le marché de la location, celui est toujours en tension et n’épargne aucune région, la demande progresse partout et il est même difficile de se loger dans certaines villes.

L’encadrement des loyers qui était appliqué seulement à Paris est également appliqué dans de nouvelles villes telles que Montpellier et Bordeaux. La nouvelle loi climat et résilience risque de faire bouger les choses concernant les locations et de nombreux propriétaires dans les prochaines années risque de vendre leurs biens car énergivore. Ces propriétaires auront l’interdiction de le louer s’ils ne font pas des travaux d’amélioration.

En effet, depuis janvier 2023, tout logement classé G dont la consommation énergétique est supérieure à 450 KWh par M² par an sera interdit à la location. La loi prévoit que d’ici 2034, les logements classés G, F et E seront interdit à la location.

Qu’en sera-t-il pour 2023 ?

Tout d’abord, le contexte inflationniste continue en 2023, les courtiers eux pensent que les choses devraient rentrer dans l’ordre concernant l’obtention des crédits immobilier cette année, mais pas avant la fin du premier trimestre 2023. Un ralentissement de la hausse des prix est également à prévoir et une baisse du nombre transaction, car le taux d’usure bloque déjà certaines transactions pour ce début d’année. Ensuite, le marché de la location risque de continuer à être en tension et certaines villes tel que Marseille ont annoncé vouloir appliquer la loi d’encadrement des loyers. La loi climat et résilience va être elle, très importante dans les prochaines années et les biens énergivore classé G, F ou E vont avoir plus de difficulté à être vendu ou encore verront leurs prix baisser.